1. |
Jamais De Répis
03:22
|
|||
2. |
Orgueil Mortifère
05:38
|
|||
A vouloir se dresser parmi les nuages,
L'Homme a perdu la peur des éléments,
Tout fière de vaincre les pluies d'orages,
Rafale de fous à l'assaut du vent,
"Comprenez-vous?
Votre combat est vain !
Corbeaux maudits,
Par votre destin,
Je resterai,
Même à votre fin, Immuable."
Vous semez la mort,
Mais la vie,
N'a que faire de vous,
Vous êtes des ombres,
Volant d'orgueil,
Bientôt, séchant au Soleil.
A vouloir se dresser parmi les nuages,
L'Homme a perdu ses instincts patients,
La planète devenue malsaine,
Laissant seulement des rivières de sang,
Voici les fastes,
Suicide collectif,
D'êtres vaniteux,
Aux mœurs impulsives,
D'Homme sur Terre,
A idiot en terre,
Cadavre sous terre,
Esclave de leur mère...
Mais le sol sur lequel vous dansez,
Est votre tombeau !
Les idoles pour lesquelles vous priez,
N'y pourront rien,
Coulant tel une larme aux reflets gelés,
Attendant le repos,
|
||||
3. |
Les Accalmies
10:30
|
|||
Nous admirons lorsque vient le soir,
Le ciel nocturne au-dessus de nos têtes,
Les rayons d’argent dont il se pare,
Pour dans le noir, consoler nos êtres,
Qui calmement dansent avec la brume,
Valsant telle une lueur d’espoir,
Les journées qui nous semblent absurdes,
Où nos âmes ne sont plus qu’illusoires,
L’hiver et sa parure de blanc,
Tel un linceul de réconfort,
Guidé par les étoiles au firmament,
Parfois magnifié par les aurores,
Nous les damnés,
Les utopistes sans cesse dans la nature,
Nous les décharnés,
A la recherche de ce qui est pur,
Marcheurs maudits le long de ces laies,
Consternés par la folie diurne,
Les bottes noires tâchées par la craie,
Apaisés par les nuits taciturnes,
Enfin le cœur s’autorise le rêve,
Retrouvant ses humeurs primitives,
Avec l’imagination pour seule sève,
Bien loin, nos esprits se dégivrent.
Seule la Mélancolie,
Nous tient en vie aujourd’hui,
Cette malsaine nostalgie,
Comme remède à l’agonie,
Mais chaque jour à nouveau,
La raison ressort de son caveau,
Tenant l’inspiration et la pensée,
Dans cette débâcle civilisée.
Vient alors le temps des rêves enchaînés,
Amputés par toute la cras se et le bruit,
De la seule espèce qui a trop oublié,
Que la Terre ne sera pas veuve quand on l’aura détruit,
Enfin libérée de tous ses parasites,
Reniant sans cesse leur propre mère,
Avec leur esprit élitiste,
Sous estimant leur faiblesse dans cette guerre,
Les accalmies comme seule source de rêves,
Les insomnies et les questions qui nous crèvent,
Ces anomalies que créée la vie humaine,
C’est aujourd’hui que l’on tire les sirènes,
Nous voilà partagé,
Nos cœur rêves d’admirer le monde,
Alors que la raison voit comme ils sont immondes,
Cette espèce, à l’autodestruction vouée…
|
||||
4. |
Animal
09:20
|
|||
Chaque soir en fermant les yeux,
J’entends à nouveau ce vœu,
Rejoindre les Fjørd au nord,
D’en admirer le sort,
Bercé par le mystique,
Ma nature primale,
Cette puissance hypnotique,
Touché,
Tel « Le Dormeur du Val »,
Pâle dans l’Hiver,
Où pleut la lumière,
Boréale,
Mais mon âme se traîne,
Abrasée par le béton,
La raison qui enchaîne,
Toutes les passions,
Saignant aux quatre veines,
Les plus belles illusions,
De voyages, de plaines,
Loin de cette prison,
L’appel des forêts,
Dans le brouillard,
Raisonne ainsi animal,
Cherchant la liberté,
D’un majestueux brocard,
Bouillonne aussi animal,
« Suis les voix du Corbeau,
Elles te mèneront loin de l’obscène,
Où l’humain et son égo,
Ne pourra jamais plus te faire de peine,
Tu pourras voler au-dessus des cimes,
Contempler la puissance du monde,
A quel point se couleurs sont sublimes,
Au contraire de leurs villes immondes »
Mais je succombe à la peur,
De ne pouvoir survivre,
Je me terre tel un humain,
Le cerveau en demeure,
Se nourrit en vampire,
Les nerfs coupés des mains,
La mort me libérera,
Trouvant ma condition,
A nouveau animal,
Plus de questions,
La nature reprendra ses droits.
D’humain rongé par les vers
A animal en terre.
|
||||
5. |
Dualité
07:26
|
|||
Cette bataille permanente entre le rêve,
Et la raison,
Telle le Ragnaröck,
Qui jamais ne cesserai,
Las de ne pas avoir de roi,
Qui stopperai ce massacre,
M’accorderai un peu de paix,
L’épée les obsède,
Ne savant que choisir,
Entre le cœur et le cerveau,
Se battant sans fin entre le possible,
Et l’imaginaire,
Je commence à croire qu’ils aiment le sang,
Incendier les brindilles,
Faire voler les haches,
Les lances aiguisées,
Pour ce jeu des Dieux.
Marre des assauts,
Du palpitant inspirant le bien,
De l’acéphale les saccageant sans fin
Laissez-moi faire une pause,
Goutter à la paix,
-La bataille ne peut stagner,
Nous devons avancer,
Massacrez la raison, elle brise les espoirs,
-Exterminez le rêve, il créé trop d’émotions,
Il rassure les faibles en les berçant d’illusions,
-Brisez moi sa sève, Il n’a plus d’avenir,
pour déverser son seI, il ne lui reste que le cri.
Que cette guerre s’arrête,
Je veux seulement vivre,
Voir la planète,
Et ne pas avoir à fuir,
Séché par les larmes,
Trempé par les étoiles,
Mon cri à la Lune,
A la lune,
|
||||
6. |
Peisithanatos
04:27
|
|||
D'aucun disent que l'on voit dans mes yeux,
Entremêlés de pecimisme et vérité,
La Philosophie qui guide mes pas,
Abdiquant le genre humain,
Mort, tu es la guérison des vies,
Offre nous la délivrance égarée,
Retentit en nous le son du glas,
Tues nos souffrances à jamais,
Néfaste est la vie,
Éperdue d'émotions,
Ecartelant nos corps,
Lacerant nos esprits,
A force je ne saurai dire,
Pourquoi es-tu tant aimée,
À toi qui nous fais martyrs,
Inlassablement fatigués,
Xerelusie de la paix,
Destructrice de repos,
Ulcère de l'aisance,
Coups sur coups tu attaques,
Ordonnant cemance de désolation,
Repoussant nos implorations,
Parce qu'il n'y a qu'une façon de,
Sortir des oracles infectieux,
Encouragez le repos éternel,
Tout prêt des dieux,
D'en découvrir la sérénité,
Et ne jamais plus te subir,
L'heure est à mon dernier voyage,
Au revoir à ces maux ressentis,
Mon vol ultime se présente,
En compagnie de la merveilleuse Ciguë
|
||||
7. |
||||
Muret de plumes sur ce corps,
Comme une caresse de velours,
Légèreté occultant son sort,
Un corbeau n'a que faire de vos tours,
Chacune des douleurs est pelage,
Libérant le vol-e de son âme,
L'esprit plus haut dans les,
Beaux mirages immaculés,
Perdu sur un chemin étoilé,
Ils attaquent son fort,
Avec leurs pieds sur terre,
Trouant ses ailes de plomb,
Et tressaille son corps,
Ne sachant plus que faire,
Ne pouvant remplir ses poumons,
Toutes mes plumes en lambeaux,
Je vous présentent mes chaires,
Ruisselant de leur connerie,
Un vol libre au tombeau,
Dernière volonté de fer,
Pour un esprit enchaîné à vie,
Accablé par les rêves,
Meurtrissant ses ailes,
Il lui laisse le choix de mourir,
Entre déflagration,
Et défenestration,
Lui voilà un bien triste avenir,
La proie des sombres,
La voix des ombres,
Car de ma nature saine,
Je ne peux que crier,
Pour garder cette impression de souffle,
En évacuant ma haine,
De leurs cerveaux vrillés,
Je m'évite le contact avec la poutre,
Le poids des larmes,
Le choix des lames,
Lorsque même leurs muscles,
Les abandonnent,
Laissant leur vol majestueux,
Dans les airs,
Même les oiseaux tombent,
Même les oiseaux tombent,
|
||||
8. |
Grand Vide
01:38
|
Trëma Nantes, France
Trëma is a One Man Band from France created by Disheol in 2022.
This project is about the duality between Thoughts and
Feelings. About Nature and Humanity's Fall.
tremafranceofficial@gmail.com
www.facebook.com/TremaFranceOfficial
... more
Streaming and Download help
If you like Trëma, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp